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côte d'ivoire - Page 2

  • Abidjan, nouvelle ville siège de l'Organisation Internationale du Cacao

    Grande nouvelle pour la dynamique capitale économique de la Côte d'Ivoire et premier producteur de cacao au niveau mondial : l'Organisation Internationale du Cacao va bientôt quitter Londres et s'y installer. Ce sera l'une des (trop) rares organisations internationales à avoir son siège en Afrique, et c'est également un signal fort pour signaler l'émergence de ce pays sur la scène économique et diplomatique depuis quelques années. 

    Le journal Jeune Afrique nous l'a appris il y a quelques jours :

    http://www.jeuneafrique.com/268548/economie/lorganisation-internationale-du-cacao-demenage-a-abidjan/

    L’organisation internationale du cacao (ICCO), actuellement basée à Londres, va déménager ses locaux en Cote Ivoire, le premier producteur de la planète ayant vu sa situation sécuritaire s’améliorer grandement ces dernières années, a-t-elle annoncé.  

    L’institution, dont la volonté de s’installer à Abidjan avait été contrariée par la crise des années 2010-2011, devrait être définitivement installée dans la capitale économique ivoirienne d’ici à la fin du mois de mars 2016.

    Développement

    Cette organisation intergouvernementale, basée à Londres depuis 1973, avait initialement pour fonction de stabiliser les prix sur le marché mondial à travers le recours à des stocks tampons. Désormais, elle produit également des données statistiques et supporte des projets de développement dans la production et la commercialisation du cacao.     

    L’ICCO va également remplacer prochainement son patron actuel, l’Ivoirien Jean-Marc Anga, arrivé en 2010. Le processus de recrutement de son successeur a été lancé et devrait aboutir en septembre 2016.

  • La boucle ferroviaire de l'Afrique de l'Ouest relancé par l'industrielle français Bolloré

    Comme l'annonce le ministère des transports de la Côte d'Ivoire ici, l’événement est historique : Vincent Bolloré, le grand industriel Français a annoncé sa volonté de rénover les lignes ferroviaires existantes et Afrique de l'Ouest et construire les tronçons manquant pour une réaliser une boucle de près de 3000 klm en Afrique de l'ouest.

    Plusieurs média francophones reviennent sur se projet pharaonique :

    Le Monde Afrique notamment a publié de nombreux reportages sur le projet pendant l'été :

    "Cet été, c’est la 9fortune française qui fait la « une ». Vincent Bolloré, 63 ans n’est pourtant pas un nouveau venu dans le capitalisme français. Son groupe familial est actif depuis des générations dans l’industrie et le transport, plus récemment dans la publicité et les médias. On croise désormais ses Bluecars souvent siglées Autolib’ dans les métropoles françaises et bientôt, espère-t-il, ses trams électriques ou son nouveau cabriolet.

    ...

    Cet été, Le Monde a choisi de raconter l’un des projets les moins connus de l’industriel : la boucle ferroviaire qu’il a commencée de construire pour relier cinq pays d’Afrique de l’Ouest. Alors qu’il règne déjà sur les ports de la région, M. Bolloré se lance à la conquête des terres. Trois reporters ont parcouru les 3 000 km de cette ligne ponctuée de « bluezones », où le groupe fait la démonstration de ses batteries LMP, une technologie dans laquelle il a déjà investi plus de 2 milliards d’euros. « Le chemin de fer va prendre le relais des batteries », affirme M. Bolloré qui espère le voir rouler avant le 17 février 2022, jour du bicentenaire de l’entreprise… et du passage de flambeau à ses enfants.

    Lire aussi : La conquête de l’Ouest (de l’Afrique) 1/6 : Les rubans coupés de Cotonou

    Lire aussi : La conquête de l’Ouest (de l’Afrique) 2/6 : Au royaume des titans

    Lire aussi : La conquête de l’ouest (de l’Afrique) 3/6 : Demande à la poussière

    Lire aussi : La conquête de l’Ouest (de l’Afrique) 4/6 : La bataille du rail

    Lire aussi : La conquête de l’Ouest (de l’Afrique) 5/6 : Ouagadougou, deux jours d’arrêt

    Lire aussi : La conquête de l’Ouest (de l’Afrique) 6/6 : Sur la route de l’océan

    Et jeune Afrique revient sur l'actualité récente :

    http://www.jeuneafrique.com/230949/economie/rien-narrete-la-locomotive-bollore/

    http://www.jeuneafrique.com/257425/economie/bollore-signe-les-conventions-dexploitation-et-de-construction-du-chemin-de-fer-cotonou-niamey/

    Deux ans après avoir raflé le deuxième terminal à conteneurs du port d'Abidjan, le groupe français double la concurrence et décroche le futur chemin de fer reliant Lomé à Abidjan. Récit du casse du siècle.

    L’image est insolite. Le président nigérien, Mahamadou Issoufou, tout sourire au volant d’une Bluesummer, le cabriolet 100 % électrique fabriqué par le groupe Bolloré. À ses côtés, le PDG Vincent Bolloré – jamais là où on l’attend -, visiblement pas mécontent de son effet. Ce 7 avril, à Niamey, les deux « amis » dans leur drôle d’engin ont attiré les foules à l’occasion de l’inauguration de la Bluezone de la capitale nigérienne.

     

    Un espace multifonctionnel alimenté en électricité grâce aux solutions de stockage d’énergie solaire développées par le groupe français et où les citoyens peuvent accéder gratuitement à internet, à l’eau potable, faire du sport ou encore assister à des spectacles. La veille, l’homme d’affaires français, dont la fortune est estimée par le magazine Challenges à 10 milliards d’euros, inaugurait une autre Bluezone au Bénin avec le président Boni Yayi.

    ...

    « Jeune Afrique » l’avait annoncé, c’est désormais chose faite. Le jeudi 13 août dernier, Thierry Ballard, directeur général de l’activité chemin de fer du groupe français Bolloré, et les Premiers ministres nigérien et béninois, Brigi Rafini et Lionel Zinsou, ont signé les conventions de concession d’exploitation et de construction des infrastructures du chemin de fer reliant Niamey à Cotonou.

    La signature de ces conventions intervient près de quinze mois après les premiers coups de pioche, portés en avril 2014. Le chemin de fer Niamey-Cotonou est une portion de la boucle ferroviaire ouest-africaine, un projet porté par le groupe Bolloré qui prévoit de relier par les rails, Cotonou, Niamey, Ouagadougou, Abidjan et Lomé.

     

  • La Côte d'Ivoire en pleine effervescence économique

    Depuis plusieurs mois les bonnes nouvelles s'accumulent en Côte d'Ivoire : Investissements étrangers en hausse (y compris depuis les autre pays Africains tels que le Maroc ou l'Algérie), développement des infrastructures, créations d'entreprises locales... Tout semble réussir à ce pays locomotive de l'Afrique de l'Ouest. La semaine passée le pays a même vu s'ouvrir une première usine de chocolat ! Il était temps pour se pays, premier producteur mondial de Cacao. 

    Plusieurs articles reviennent sur ces succès :

    article de l'Express :

    Abidjan - "Faire du chocolat pour les Ivoiriens": la Côte d'Ivoire a inauguré lundi sa première usine de chocolat, une denrée jusqu'alors inaccessible pour la plupart des habitants d'un pays qui est depuis des décennies le premier producteur mondial de cacao.

    Les propos sont du président ivoirien Alassane Ouattara, venu inaugurer la structure flambant neuve d'une capacité de production de 10.000 tonnes par an, construite dans la zone industrielle de Yopougon, une commune très populaire d'Abidjan. 

    Du chocolat en poudre, en tablette ou en pâte à tartiner y passe de machines en tapis roulants, jusqu'à être empaqueté par des salariés vêtus de combinaisons blanches immaculées, aux bouches couvertes de masques. 

     
     

    "L'arrivée d'une nouvelle chocolaterie chez le premier producteur mondial de cacao (...) permettra aux planteurs ivoiriens d'accéder enfin au plaisir du chocolat", espère Patrick Poirrier, le PDG du chocolatier français Cémoi, propriétaire de cette structure. 

    Certains artisans chocolatiers proposent bien à Abidjan du chocolat fin vendu à prix d'or aux plus aisés. Mais avec une production davantage orientée vers le grand public, l'entreprise veut "valoriser le chocolat en Côte d'Ivoire", lance-t-il. 

     

    Car ce pays vert aux terres riches fourmillant de plantations est le géant inégalé de cacao, avec plus de 35% des récoltes mondiales et une production record de plus de 1,7 million de tonnes en 2014. 

    "L'or brun" représente 22% du PIB, plus de 50% des recettes d'exportation de la Côte d'Ivoire et surtout les deux tiers des emplois et des revenus de la population, selon la Banque mondiale. 

    Mais si 6 millions d'Ivoiriens en vivent, de source officielle, peu d'entre eux ont l'occasion de savourer du chocolat, un produit transformé hors du pays, qui coûte cher et dont la consommation ne figure pas dans les habitudes alimentaires. 

    "Tout en étant le premier producteur mondial de cacao, on ne consommait pas beaucoup de chocolat, à vrai dire très peu, notamment du chocolat réimporté en Côte d'Ivoire", opine le ministre ivoirien du Commerce, Jean-louis Billon. 

    - Chocolat 'made in Côte d'Ivoire' - 

    Grâce au chocolat "made in Côte d'Ivoire", l'Ivoirien aura donc "de plus en plus accès" à ce "produit du terroir, qui se vend dans le monde entier, mais qui lui était interdit", parie le ministre, qui voit dans cette nouvelle consommation un symbole de "l'émergence d'une classe moyenne". 

    Après une décennie de crise politico-militaire (de 2002 à 2011), la Côte d'Ivoire a connu une croissance économique de 9% ces trois dernières années. En témoignent les centres commerciaux qui champignonnent à Abidjan, la capitale économique. 

    Les objectifs de Cémoi ne s'arrêtent toutefois pas aux frontières ivoiriennes. Le groupe français entend investir, via Abidjan, "l'Afrique de l'Ouest et ses 350 millions de consommateurs", soit presque autant que la "population européenne", explique son PDG. 

    Les autorités ivoiriennes voient également dans l'usine un symbole de leur politique, qui aspire à transformer toujours plus de cacao sur place afin de dégager davantage de valeur ajoutée pour leur pays. 

     

    Un autre article issue de Jeune Afrique sur le boom hôtelier :

    Pour faire face à l'arrivée de concurrents, le groupe français relance ses investissements en Côte d'Ivoire.

    Leader de l'hôtellerie en Côte d'Ivoire avec cinq établissements à Abidjan (un Sofitel, un Pullman, un Novotel et deux Ibis), Accor va lancer un ambitieux plan d'investissement visant leur rénovation et l'extension de leurs capacités d'accueil. Une stratégie à laquelle la profusion de projets concurrents n'est pas étrangère. Dans la seule capitale économique, plus de dix hôtels sont en construction, sous l'impulsion de groupes ivoiriens et panafricains notamment. Le signe d'une renaissance du secteur, qui avait subi de plein fouet dix années de crise sociopolitique et militaire.

    Le groupe international Carlson Hotel bâtit ainsi, avec l'homme d'affaires ivoiro-malien Cessé Komé, un Radisson Blu de 252 chambres pour 25 milliards de F CFA (plus de 38 millions d'euros) près de l'aéroport d'Abidjan. Dans le quartier de Marcory, à quelques encablures de l'Ibis, le groupe Azalaï a pour sa part lancé - via la Compagnie hôtelière de la lagune (CHL), sa filiale ivoirienne - la construction d'un nouvel établissement. Le groupe Teyliom International, du Sénégalais Yérim Sow, conduit depuis plusieurs mois les travaux du futur hôtel Noom (179 chambres au moins) dans le quartier d'affaires du Plateau, à côté du Pullman et face au Sofitel Ivoire. Le tout pour 29 milliards de F CFA. Tandis que Heden Hôtels & Resorts, qui réunit des privés ivoiriens, dont Georges Angama, prévoit à court terme des travaux de réhabilitation et d'extension pour le Golf Hotel.

     

    Jeune Afrique toujours, sur la récolte exceptionnelle de Coton cette année

    La Côte d'Ivoire a enregistré une production de coton record : 450 000 tonnes, au terme de la saison 2014/2015. Une hausse de 11 % par rapport à la saison précédente qui s'explique par des conditions météorologiques favorables et l'augmentation du nombre d'agriculteurs dans ce secteur.

    En Côte d'Ivoire, la saison cotonnière 2014/2015 a été marquée une hausse de 11% de la production, qui a atteint 450 000 tonnes, rapporte l'agence Reuters. Cette performance, due à une météo favorable ainsi qu'à l'augmentation du nombre d'agriculteurs dans ce secteur, a permis de dépasser les 420 000 tonnes prévues initialement pour cette saison.

    "C'est un record. L'augmentation de la production est due à une combinaison de facteurs, parmi lesquels la bonne pluviométrie, un meilleur encadrement des agriculteurs ainsi que l'augmentation de leur nombre", a déclaré Christophe N'Dri, secrétaire général de l'Association professionnelle des sociétés cotonnières de Côte d'Ivoire, à l'agence de presse, avant d'ajouter : "Si les agriculteurs parviennent à conserver ce niveau de motivation et si la météo reste aussi bonne, rien ne nous empêche de dépasser la barre des 500 000 tonnes pour la saison prochaine".

    Au cours des cinq dernières années, le niveau des récoltes n'a cessé d'augmenter, si bien qu'en 2014, les autorités ivoiriennes ont annoncé plusieurs plans destinés à booster la production de coton. Leur objectif : atteindre, au cours des deux prochaines années, un niveau de production de 600 000 tonnes. Selon les données fournies par l'association Intercoton, composée de professionnels ivoiriens du secteur du coton, plus de 121 000 agriculteurs ont été impliqués dans la production de coton lors de cette saison pour 414 000 hectares plantés.